Telle une scène d’un James Bond des années 60, le Well Quartet sort des eaux et dégaine une nouvelle fois ses cordes pour Moka Woods. Le quatuor parisien se lance dans une mission inédite : associer sa formation classique à un chant blues, celui d’Elise Sperandio, sur des standards du jazz et de la soul. Le résultat offre une soul unique où retentit un chant brut et habité contrastant avec les choeurs célestes qui s’élèvent vers le bleu romantique des violons. Le public est tenu en haleine, sous un ciel paisible, rendu menaçant par les trémolos dramatiques des cordes qui soudain le déchirent. Un moment suspendu où demain ne meurt jamais.